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dimanche 14 avril 2024

T3_C2_Le fonctionnement du système immunitaire humain

 T3_C2_Le fonctionnement du système immunitaire humain 


Le système immunitaire est constitué d'organes, de cellules et de molécules qui coopèrent pour assurer l’immunité de l'organisme et contribuer ainsi à sa santé. L’immunité est un ensemble de mécanismes intégrés visant à protéger l’organisme des agents infectieux, des cellules cancéreuses ou des dommages tissulaires. Tous les êtres vivants ont des systèmes de défense adaptés à leurs caractéristiques et leurs besoins. Chez les animaux, ces systèmes comprennent des dispositifs de surveillance qui fonctionnent sans relâche et qui patrouillent dans tout l’organisme, ainsi que des mécanismes de réaction déclenchés par la perception d’un élément étranger ou la modification d’une cellule de l’organisme. 


Ce système comprend deux étages de défenses aux stratégies différentes :
(1) l’immunité́ innée
, la première à s’être mise en place aux cours de l’évolution, chez 

l’ancêtre commun des animaux ;
(2) l’immunité́ adaptative
qui apparaît chez les vertébrés, s’ajoute et se combine à l’immunité innée. 


Les capacités immunitaires d’un individu évoluent au cours de sa vie suite au contact avec différents antigènes. Elles faiblissent chez les personnes âgées. Elles peuvent être enrichies dès l’enfance et pendant toute la vie grâce à l'aide de vaccins, de sérums, de transplantations et autres interventions médicales préventives ou curatives. 


T3_C2_1_L’immunité innée 


Objectifs : à partir d’un exemple, distinguer le déclenchement d'une réaction immunitaire et l'importance de la réaction inflammatoire.


Connaissances 

L'immunité innée existe chez tous les animaux.

Elle opère sans apprentissage préalable. Elle est génétiquement déterminée et présente dès la naissance. 

Elle repose sur des mécanismes de reconnaissance et d'action très conservés au cours de l'évolution : une dizaine de types cellulaires différents munis de récepteurs de surface pour la reconnaissance de motifs étrangers partagés par de nombreux intrus et une centaine de molécules circulantes (interleukines pour la communication entre cellules).


Très rapidement mise en œuvre et présente en tout point de l’organisme, l'immunité innée est la première à intervenir lors de situations variées (atteintes des tissus, infection, cancérisation). C'est une première ligne de défense immunitaire qui agit d'abord seule puis se prolonge pendant toute la réaction immunitaire.

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La réaction inflammatoire est essentielle. Elle traduit l’accumulation de molécules et de cellules immunitaires au lieu d’infection ou de lésion. Aigüe, elle présente des symptômes stéréotypés (rougeur, chaleur, gonflement, douleur).

Elle prépare le déclenchement de l'immunité adaptative. 

Réaction inflammatoire : comparaison entre une peau saine (C) et une peau inflammée (D et E) : on remarque l'augmentation du nombre de cellules : les leucocytes. Sous l'effet des messagers chimiques interleukines, les granulocytes circulants dans la lymphe et le sang se collent à la paroi des vaisseaux sanguins et migrent par diapédèse dans les tissus infectés. L'action vasodilatateur des histamines, rend les vaisseaux perméables : gonflement, rougeur et chaleur accompagnent la réaction immunitaire, c'est l'inflammation.



Notions fondamentales : organes lymphoïdes, macrophages, phagocytose, médiateurs chimiques de l'inflammation, interleukines, récepteurs de surface, réaction inflammatoire, médicaments anti-inflammatoires. 


 Capacités 

- Recenser, extraire et exploiter des informations, sur les cellules et les molécules impliquées dans la réaction inflammatoire aiguë. 

- Observer et comparer une coupe histologique ou des documents en microscopie avant et lors d'une réaction inflammatoire aiguë.
- Observer la phagocytose par des cellules immunitaires (macrophages).
- Recenser, extraire et exploiter des informations, y compris expérimentales, sur les effets 

de médicaments antalgiques et anti-inflammatoires.

T3_C2_2_L’immunité adaptative 


Objectifs :  Par l’étude d’un cas d'une infection virale (par exemple la grippe), comprendre comment se mettent en place les défenses adaptatives et comment, en collaboration avec les défenses innées, elles parviennent à l'élimination du virus. Par cette étude, signaler le mode d'action du VIH. 


Connaissances 

L'immunité adaptative complète l’immunité innée chez les vertébrés.

Elle assure une action spécifique contre des motifs moléculaires portés par des agents infectieux ou des cellules anormales. Elle met en jeu des molécules et des cellules particulières, notamment les anticorps et les cellules qui les produisent (lymphocytes B). Associée à l’immunité innée, elle réussit le plus souvent à éliminer la cause du déclenchement de la réaction immunitaire. 

La réaction immunitaire adaptative doit prendre en compte une grande diversité d’agents pathogènes, leur variabilité et leur évolution. Cela soulève un paradoxe : pour lutter contre cette immense diversité d’agents immunogènes, elle devrait mettre en jeu beaucoup plus de gènes que n’en porte le génome humain. Des mécanismes particuliers engendrent des combinatoires immenses de gènes et de protéines composites notamment dans le cas des anticorps : 

(1) recombinaison de segments de gènes exprimant les parties constantes et variables des chaînes lourdes et légères des immunoglobulines ;

(2) assemblage des chaînes polypeptidiques lourdes et légères.
Ces mécanismes aléatoires engendrent une diversité telle que
tous les antigènes possibles sont en principe reconnaissables.


Etape 1 : Dans la diversité produite, une
première sélection élimine ce qui est incompatible avec le soi, évitant des réactions immunitaires qui se déclencheraient contre des parties saines de l'organisme. Les cellules restantes de l'immunité adaptative circulent dans un état dormant dans le sang et dans la lymphe. Etape 2 : Lors d’une deuxième phase de sélection, quelques-unes sont activées après une première rencontre avec un antigène particulier.

Etape 3 : Les phénomènes de sélection, d'amplification et de différenciation clonales qui s’ensuivent expliquent le délai plus long de la réaction adaptative (plusieurs jours chez l’être humain).

Etape 4 : L’immunité adaptative met en place des cellules mémoire à longue durée de vie. Ces cellules permettent une réponse secondaire à l'antigène plus rapide et quantitativement plus importante qui assure une protection de l'organisme vis-à-vis de cet antigène. C’est le fondement de la vaccination. 


Le système immunitaire n’est pas un organe isolé dans l’organisme ; il est diffus et interagit avec les différentes parties du corps (cerveau, intestins, microbiotes, etc.). 


Notions fondamentales : cellules présentatrices de l'antigène, le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH), lymphocytes B, plasmocytes, immunoglobulines (anticorps), lymphocytes T CD4, lymphocytes T auxiliaire, lymphocytes T CD8, lymphocytes T cytotoxiques ; sélection, amplification (expansion) et différenciation clonale. 


Capacités 

-  Recenser, extraire et exploiter des informations historiques sur le principe de la vaccination et ses succès contre de grandes pandémies (variole, poliomyélite, etc.). 

-  Recenser, extraire et exploiter des informations sur la composition d’un vaccin et sur son mode d'emploi (rappel de vaccination).
-  Modéliser et calculer le taux de couverture vaccinale efficace pour un vaccin (par exemple : rougeole).
-  Montrer que certains vaccins permettent de lutter indirectement contre des cancers (hépatite B, HPV).
-  Prendre conscience que la vaccination est une démarche dans laquelle le bénéfice collectif est très largement supérieur au risque vaccinal individuel. 

-  Recenser, extraire et exploiter des informations sur la manière dont sont obtenus des
anticorps monoclonaux.
-  Recenser, extraire et exploiter des informations sur l’utilisation d’anticorps monoclonaux
dans le traitement des cancers (par exemple : sein et colon), y compris dans ses composantes économiques.


T3_C2_3_L’utilisation de l’immunité adaptative en santé humaine 


Objectifs: Découvrir comment l’humanité utilise ses connaissances de l’immunité dans le domaine de la santé. La différence entre la vaccination, préventive, et l’immunothérapie (dont les vaccins thérapeutiques) est soulignée.

Acquérir les connaissances fondamentales sur la base biologique de la stratégie vaccinale préventive qui permet la protection de l'individu vacciné et de la population.

Comprendre que l'adjuvant du vaccin prépare l'organisme au déclenchement de la réaction adaptative liée au vaccin, un peu comme la réaction inflammatoire prépare la réaction adaptative naturelle. 


Connaissances 

La vaccination préventive induit une réaction immunitaire contre certains agents infectieux. L'injection de produits immunogènes mais non pathogènes (particules virales, virus atténués, etc.) provoque la formation d'un réservoir de cellules mémoire dirigées contre l'agent d'une maladie. L'adjuvant du vaccin aide à déclencher la réaction innée indispensable à l'installation de la réaction adaptative. 

Cette vaccination préventive améliore les capacités de défense d'un individu dont le phénotype immunitaire est modelé au gré des expositions aux antigènes. Elle peut être appliquée à tout âge. 

Dans une population, cette vaccination n’offre une protection optimale qu’au-delà d’un certain taux de couverture vaccinale, qui bloque la circulation de l’agent infectieux au sein de cette population. Cela résulte du fait que l’on peut porter et transmettre l’agent infectieux sans être soi-même malade (porteur sain). 

Des procédés d’immunothérapie (vaccins thérapeutiques et anticorps monoclonaux) ont été développés pour lutter contre certains types de cancer, et de nombreux sont en cours de développement. C’est un champ de recherche aux implications sociétales importantes (médecine personnalisée). 


Capacités

-  Recenser, extraire et exploiter des informations, y compris expérimentales, sur les cellules et les molécules intervenant dans l'immunité́ adaptative.

-  Estimer le nombre et la diversité des cellules et des molécules nécessaires à l’immunité adaptative. Insister sur la notion de combinatoire.

-  Concevoir et réaliser une expérience permettant de caractériser la spécificité́ des molécules intervenant dans l'immunité́ adaptative.

-  Concevoir et réaliser des expériences permettant de mettre en évidence les immunoglobulines lors de la réaction immunitaire.


vendredi 12 avril 2024

T3_C2_A1_La réponse immunitaire innée

Objectifs : à partir d’un exemple, distinguer le déclenchement d'une réaction immunitaire et l'importance de la réaction inflammatoire.


Connaissances 

L'immunité innée existe chez tous les animaux.

Elle opère sans apprentissage préalable. Elle est génétiquement déterminée et présente dès la naissance. 

Elle repose sur des mécanismes de reconnaissance et d'action très conservés au cours de l'évolution :

(1) une dizaine de types cellulaires différents munis de récepteurs de surface pour la reconnaissance de motifs étrangers partagés par de nombreux intrus :

- les granulocytes et macrophages réalisent la phagocytose

- les monocytes et macrophages libèrent des interleukines, molécules d'activation et de recrutement d'autres leucocytes

- les mastocytes libèrent les histamines, impliquées dans la vasodilatation

-  les cellules dendritiques et les macrophages, deviennent des Cellules Présentatrices d'Antigènes (CPA).


(2) une centaine de molécules circulantes :

interleukines pour la communication entre cellules)

- les histamines pour la vasodilatation


(3) des molécules des membranes cellulaires :

- des récepteurs membranaires d'agents pathogènes.

- le CMH, le complexe majeur d'histocompatibilité qui présente l'antigène aux lymphocytes.


Très rapidement mise en œuvre et présente en tout point de l’organisme, l'immunité innée est la première à intervenir lors de situations variées (atteintes des tissus, infection, cancérisation). C'est une première ligne de défense immunitaire qui agit d'abord seule puis se prolonge pendant toute la réaction immunitaire. 

La réaction inflammatoire est essentielle. Elle traduit l’accumulation de molécules et de cellules immunitaires au lieu d’infection ou de lésion. Aigüe, elle présente des symptômes stéréotypés (rougeur, chaleur, gonflement (vasodilatation), douleur). Elle prépare le déclenchement de l'immunité adaptative (CPA). 


Notions fondamentales : organes lymphoïdes, macrophages, phagocytose, médiateurs chimiques de l'inflammation, interleukines, histamines, récepteurs de surface, réaction inflammatoire, médicaments anti-inflammatoires. 

Vidéo 1 : Activation et recrutement des leucocytes circulants dans le sang et la lymphe par les leucocytes sentinelles (monocytes, macrophages) situés dans les tissus : rôle des interleukines



Vidéo 2 : Action des mastocytes via les histamines sur la vasodilatation des vaisseaux sanguins et la diapédèse des leucocytes circulants

Vidéo 3 : Elimination des pathogènes par les granulocytes et les macrophages : la phagocytose (endocytose, lyse enzymatique, exocytose).



Vidéo 4 : Présentation d’un antigène par une molécule du CMH d’une cellule dendritique (CPA) pour un lymphocyte d’un ganglion lymphatique.





jeudi 11 avril 2024

T_ES_T1_C1_CYCLE DU CARBONE

T_ES_T1_C1_CYCLE DU CARBONE

Objectif : A l'aide d'un diaporama, présentez un réservoir et ses flux, intégrés comme une composante du cycle bio-géo-chimique du carbone.

Sujet 1 : L'atmosphère et ses flux

Sujet 2 : L'hydrosphère et ses flux

Sujet 3 : La lithosphère, partie "roches carbonées" et ses flux

Sujet 4 : La lithosphère, parties "roche carbonatées" et "roches du manteau" et leurs flux

Sujet 5 : La biosphère, partie "Biomasse" et ses flux

Sujet 6 : La biosphère, partie "Nécromasse et Permafrost" et leurs flux

Sujet 7 : Cycle du carbone intégré, avant et après 1850, et les flux anthropiques.

Documents de référence :




Critères de réussite sur le fond scientifique :

- Présenter les notions de Réservoir et de flux

- Présenter le réservoir de son sujet (Définition, Quantité et forme du Carbone).

- Expliquer à l'aide d'un document chaque flux entrant et sortant du réservoir (Définition, processus géologique, chimique ou biologique, vitesse, sens du flux).

- Mettre en relation avec les autres réservoirs.

Critères de réussite sur la forme du diaporama :

lien : Réaliser un diaporama scientifique



dimanche 7 avril 2024

1.1 L’atmosphère terrestre et la vie

 Thème 1 : Science, climat et société

L’atmosphère primitive de la Terre était différente de celle d’aujourd’hui. Sa transformation au cours des milliards d’années est liée aux processus géologiques et biologiques. 

1.1 L’atmosphère terrestre et la vie

Grandes étapes de la formation du système solaire et donc de la Terre.

Depuis l’époque de sa formation, quasi concomitante avec celle du Soleil et des autres planètes du système solaire, la Terre (-4,55 Ga) a connu une évolution spécifique de sa surface et de la composition de son atmosphère. Sa température et sa pression de surface permet l’existence d’eau liquide, formant l’hydrosphère.


Aux facteurs physiques et géologiques (activité solaire, distance au Soleil, tectonique) s’est ajoutée l’
émergence des êtres vivants et de leurs métabolismes (-3,8 Ga). Un fragile équilibre est atteint, qui permet la vie et la maintient.


T1_C1_A1 :  - Analyser des données, en lien avec l’évolution de la composition de l’atmosphère au cours des temps géologiques.

- Déterminer l’état physique de l’eau pour une température et une pression donnée à partir de son diagramme d’état.

Evolution de la composition chimique de l'atmosphère depuis la formation de la Terre.

BILAN :  - Il y a environ 4,6 milliards d’années, l’atmosphère primitive était composée de N2, COet H2O. Sa composition actuelle est d’environ 78 % de Net 21 % de O2, avec des traces d’autres gaz (dont H2O, CO2, CH4, N2O).

- Le refroidissement de la surface de la Terre primitive a conduit à la liquéfaction de la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère initiale. L’hydrosphère s’est formée, dans laquelle s’est développée la vie.


T1_C1_A2 :  - Mettre en relation la production de Odans l’atmosphère avec des indices géologiques (oxydes de fer rubanés, stromatolithes ...). 

Ajuster les équations des réactions chimiques d’oxydation du fer par le dioxygène. 

BILAN : - Les premières traces de vie sont datées d’il y a au moins 3,5 milliards d’années. Par leur métabolisme photosynthétique, des cyanobactéries (organismes constructeurs des stromatolites) ont produit le dioxygène qui a oxydé, dans l’océan, des espèces chimiques réduites (comme le fer : formation des BIF). Le dioxygène s’est accumulé à partir de 2,4 milliards d’années dans l’atmosphère. Sa concentration atmosphérique actuelle a été atteinte il y a 500 millions d’années environ. 





- Les sources et puits de dioxygène atmosphérique sont aujourd’hui essentiellement liés aux êtres vivants (photosynthèse et respiration) et aux combustions (feux de forêts, consommations de pétrole).



T1_C1_A3 : - Interpréter des spectres d’absorption de l’ozone et de l’ADN dans le domaine ultraviolet. 

BILAN :  Sous l’effet du rayonnement ultraviolet solaire, le dioxygène O2 stratosphérique peut se dissocier, initiant une transformation chimique qui aboutit à la formation d’ozone O3. Celui-ci constitue une couche permanente de concentration maximale située à une altitude d’environ 30 km. La couche d’ozone absorbe une partie du rayonnement ultraviolet (UV) solaire et protège les êtres vivants terrestres de ses effets mutagènes (altération des séquences ATGC de l’ ADN). Ainsi la vie aquatique (l’eau filtre les UV) a pu évoluer vers une vie terrestre protégée des UV par la couche d’ozone, vers -500 Ma.




T1_C1_A4 : - Analyser un schéma représentant le cycle biogéochimique du carbone pour comparer les stocks des différents réservoirs et identifier les flux principaux de carbone d’origine anthropique ou non.


BILAN : - Le carbone est stocké dans plusieurs réservoirs superficiels : l’atmosphère, les sols (humus), les océans (CO2 dissous), la biosphère (matière organique) et les roches carbonées (pétrole, charbon) et carbonatées (calcaire CaCO3). Les échanges de carbone entre ces réservoirs sont quantifiés par des flux (mesurés en tonne/an). Les quantités de carbone dans les différents réservoirs sont constantes lorsque les flux sont équilibrés. L’ensemble de ces échanges constitue le cycle du carbone sur Terre. 

- Les combustibles fossiles se sont formés à partir du carbone des êtres vivants, il y a plusieurs dizaines à plusieurs centaines de millions d’années. Ils ne se renouvellent pas suffisamment vite pour que les stocks se reconstituent : ces ressources en énergie sont dites non renouvelables.